Ce que nous faisons

IDEH est une organisation à vocation féministe qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes.

Nos Champs d'action prioritaires


Genre et Handicap


genre et handicap
« La participation citoyenne des femmes handicapées constitue le fondement de la reconnaissance de leur dignité ».
 
POURQUOI  CE CHAMP D’ACTION?
Pour les filles et les femmes handicapées, l'exploitation et la discrimination sont doubles. Souvent exclues des services éducatifs et de soins, de la vie de famille et de l'emploi, bon nombre d'entre elles subissent des abus sexuels, les exposant à des risques élevés de contracter le VIH/sida. Elles souffrent souvent d'un manque d'amour- propre et de confiance en elles, conséquence d'une vie entière de discrimination et d'exclusion.
 
Il est important de comprendre l'ampleur et l'impact des questions de handicap dans le contexte du pays et reconnaître la diversité des personnes handicapées. Les handicapés ne forment pas un groupe homogène. Les politiques adoptées dans ce domaine ne seront efficaces que si elles respectent cette diversité. La société doit notamment mettre en place des initiatives spécifiques visant les personnes en situation de handicap notamment les filles et les femmes.  Pour que  les femmes et hommes handicapés puissent jouir de leurs droits et libertés fondamentaux, les autorités publiques, les agences de développement et les associations communautaires se doivent d’intégrer le handicap et le genre à travers tous les domaines stratégiques et de lancer des actions ciblées dans la mesure du possible.
 
NOS OBJECTIFS
  1. Rendre plus visibles les femmes et les filles handicapées afin qu’elles s’engagent dans la lutte pour le respect de leurs droits et qu’elles participent activement dans les prises de décisions publique.
  2. Renforcer les réseaux de femmes handicapées et de parents d'enfants handicapés;
  3. Mettre au point des projets éducatifs destinés spécifiquement aux femmes atteintes d'un handicap;
 
ENJEUX:
La discrimination fondée sur le genre et le handicap est une réalité officiellement reconnue par la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées de 2006 (article 6 de la convention) à laquelle l'Union européenne a adhéré en 2010. La convention invite les pouvoirs publics à prendre des mesures qui garantiront aux femmes la pleine jouissance de leurs droits et libertés, tels que l'égalité des droits en ce qui concerne l'accès aux services, à l'enseignement, à l'emploi, aux soins de santé et au droit une vie privée exempte de torture, d'exploitation ou de violence.
 
Il est important de concevoir des projets et des programmes qui garantissent l'égalité des sexes et qui permettent aux hommes et aux femmes de jouer un rôle égal dans les processus d'élaboration, de prise de décision et de mise en œuvre.  En outre, la femme handicapée étant souvent fortement marginalisée, il est nécessaire de développer des initiatives spécifiques pour réduire ces phénomènes d'exclusion et de discrimination.
 
Cependant, la discrimination multiple et la discrimination intersectionnelle fondées sur le sexe et sur le handicap persistent, tandis que la recherche axée sur l'intersectionnalité accuse toujours beaucoup de retard.
Le handicap peut revêtir différents aspects et différentes formes. Certains handicaps sont physiques (stables ou évolutifs), d'autres sont congénitaux ou acquis. Certains sont visibles, d'autres non. Il existe aussi des différences en termes de degré de handicap. Sa survenue est       également importante du point de vue des dégâts psychologiques qu'il peut provoquer chez la personne atteinte. La déficience est souvent rangée dans le domaine de la biologie et non dans le contexte social. Les conditions invalidantes, en revanche, sont toujours intégrées à l'environnement social. D’après une analyse de situation réalisée par IDEH en 2017:
  • 35 sur 104 enquêtées disent avoir été discriminées en premier lieu par leur handicap et en second lieu par rapport á leur sexe.
  • 104 enquêtées disent avoir été l’objet de ces violences: physiques, des coups et des blessures ou verbales telles que des insultes et des injures sexistes au moins une fois dans leur vie : dont 15% de violence sexuelle
  • 57 disent n’avoir pas rapporté les cas de violences subies dans une organisation ou institution publique traitant les cas
  • Selon 96 des enquêtées soit 92.3% la cause principale des violences, c’est la vulnérabilité des personnes en situation de handicap.
 
APPROCHES D ‘NTERVENTION
 Les actions d’IDEH sur ce chantier suivent deux (2) stratégies :
- Le renforcement de pouvoir des femmes  handicapées se fait à travers des activités de renforcement de capacité  comme par exemple des clubs de lecture, des clubs de débat et des formations.
- Le plaidoyer pour sensibiliser les concernés et orienter les décisions dans divers aspects dans le secteur de la santé et du genre pour la prise en compte des femmes handicapées  dans les interventions et politiques publiques.
 
NOS ACTIONS DÉJÀ ENTREPRISES  SUR CE CHANTIER
 
  1. 2014: Partenariat avec CBM pour des clubs de débat sur la santé sexuelle et reproductive
  2. 2014: Partenariat avec AFAS pour des activités visant à renforcer les capacités et à informer les femmes en situation de handicap sur la santé sexuelle et reproductive. Enquêtes participatives sur la réalité du phénomène du Harcèlement Sexuel dans le milieu scolaire (Jacmel).
  3. 2017-2019: Renforcement de capacité de plus de 10 OPHs (Organisation des Personnes Handicapées ) et les CBO (Organisation Communautaire de Base) sur le genre.
  4. 2017: Analyse de situation sur les besoins, sur les violences chez les femmes et les filles en situation de handicap.
  5. Empowerment des femmes leaders en situation de handicap.
  6. Plaidoyer pour la prise en compte du handicap dans le secteur genre.
  7. 2017-2019: Séances de Formation et d'Information touchant environ deux cent (200) femmes en situation de handicap sur la santé sexuelle et reproductive, le Genre et le VBG à travers le partenariat avec les trois(3) centres Inclusions de CBM : Gonaïves, Hinche et Port-au-Prince.
 
RESSOURCES
  1. 2017: Rapport D’analyse De Situation Sur Les Besoins, Sur Les Violences Chez Les Femmes Et Les Filles En Situation De Handicap-2017
  2. 2018: Manuel De Formation Sur La Violence Basée  Sur Le Genre Et Le Handicap
 
NOS  PARTENAIRES
  • HAI
  • JOSE
  • ESPERE
  • AFAS
  • CBM

L’éducation à l’égalité


education

L'éducation à l'égalité est nécessaire à l'évolution des mentalités, si l’on veut aller vers un changement profond et durable de notre société!
 L’IDEH a compris que l'éducation à l'égalité est nécessaire à l'évolution des mentalités. Si l’on veut aller vers un changement profond et durable de notre société, il faut cibler les plus jeunes, dont la déconstruction est plus facile puisqu’ils sont encore à un stade d’apprentissage et d’absorbtion. On aura ainsi fourni des alternatives concrètes au dénigrement des droits fondamentaux des femmes à une nouvelle génération ignorante des inégalités entre les sexes.
Nous croyons que si nous voulons parvenir à une société plus équitable au sein de laquelle les droits de tous et de toutes sont respectés et au sein de laquelle les citoyennes et citoyens de notre pays puissent participer sans discrimination au développement de notre patrie, il faut promouvoir l’égalité à la base, c'est-à-dire dans l’éducation familiale, scolaire et religieuse de nos jeunes.
 
Sur ce chantier, notre groupe-cible est constitué des adolescents et adolescentes de 14 à 18 ans
Ce groupe de jeunes fait partie de notre public cible parce que nous croyons qu’entre 14 et 18 ans, le jeune est encore en construction; cette situation rejoint l’étape de l’éveil de la conscience que traverse l’adolescent. Ce mariage crée un terrain propice pour l’assimilation de nouvelles valeurs d’égalité de sexe, de non discrimination et favorise la déconstruction nécessaire au changement de comportement.
Si l’on veut aller vers un changement profond  et durable de notre société, il faut placer les  jeunes au  premier plan, vue leurs capacités à remettre en question les structures des pouvoirs existantes et à identifier les obstacles au changement qui contribuent à faire pérenniser les préjugés. IDEH a compris que l'éducation à l’égalité est nécessaire à l’évolution des mentalités et doit passer par l'autonomisation des jeunes et la reconnaissance de leurs droits pour que, dotés de compétences, ils œuvrent pour une société plus équitable.
 ENJEUX
Entre 2015 et 2030, environ 1,9 milliard de jeunes devraient avoir 15 ans et prés de 90% d’entre eux vivent dans les pays du Sud; d’où les jeunes des deux(2) sexes âgés entre 14 et 18 ans comme public cible de ce champs d’action, car nous croyons qu’à ce stade les jeunes arrivent à développer le sens de l’esprit critique, cherchent à innover, participent au changement et émettent en toute liberté leurs opinions.
Tout ceci représente un terrain propice pour la déconstruction qui est pour nous l’étape critique et nécessaire au changement de comportement chez les jeunes eégalement favorable à l'assimilation de nouvelles valeurs d’égalité et d’équité entre les sexes.
S’engager pour l’égalité, c’est simple !
Si vous êtes une femme ou une fille, vous pouvez lutter contre les préjugés inconscients et les associations implicites qui peuvent former une barrière involontaire et souvent invisible à l'égalité des sexes.
Si vous êtes un homme ou un garçon, vous pouvez travailler aux cotés des femmes et des filles pour parvenir à l’égalité des sexes et nouer des relations saines et respectueuses.
  OBJECTIFS
  • Engager les jeunes dans le processus de développement équitable
  • Promouvoir les droits et le leadership des jeunes filles en Haïti
  • Engager les jeunes garçons dans la lutte pour le respect des droits des femmes et filles
  • Favoriser la déconstruction sociale basée sur la discrimination des femmes
 APPROCHE D ‘NTERVENTION
  • Empowerment: Renforcement de pouvoir chez les filles à travers le développement du leadership des filles. Des activités de  formation  et de débat, et d’autres activités parascolaires
  • Education et sensibilisation : Action de déconstruction sociale des rôles de Genre et des activités de sensibilisation et ludique qui se font à travers les écoles dans trois (3) de nos  Zones cibles et les vacances d’été.
 NOS ACTIONS DÉJÀ ENTREPRISES SUR CE CHANTIER 
  • Juillet et août 2014: Un (1) Camp d’été - avec une trentaine de jeunes de deux sexes- sur la Promotion de  l’égalité entre les filles et garçons,  sur les droits humains, l’égalité des sexes, la violence basé sur le genre.
  • Octobre 2017- décembre 2018: Séances d'éducation sur le Genre, la santé sexuelle et reproductive dans plusieurs écoles à Port-au-Prince, Aux Gonaïves et Hinche touchant plus de cinq cents (500) jeunes filles et garçons de 14 ans à 18 ans.
  • Mars 2017: Création d’un groupe de « Jeune féministe »formé de jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 25 ans, dans le souci de former et d'engager une nouvelle génération sur la problématique du genre, du respect des droits humains et de l’égalité de Genre. IDEH a lancé le 29 mars son groupe avec les jeunes filles et garçons de 14 à 25 ans dans le but de renforcer la capacité de ces jeunes sur le Genre et les Droits Humains en vue de les impliquer dans la lutte pour le respect des droits humains et l'égalité de genre.
  • Juillet et aout 2018: Un (1) Camp d’été avec trente-trois (33) filles et garçons dans la zone métropolitaine sur les droits fondamentaux des personnes en général et des femmes en particulier, les questions de genre, droits des femmes et santé sexuelle et reproductive.

Les violences basées sur le genre


VBG

« Le harcèlement sexuel est non seulement une violation des droits une forme de corruption qui empêche les femmes de participer au développement de leur pays et qui favorise l’iniquité, la non-transparence, la mauvaise gouvernance ».
POURQUOI  CE CHAMP D’ACTION?
La violence, en particulier sexuelle, contre les femmes et les filles en Haïti est omniprésente. Si les informations fiables sur l’ampleur réelle du problème restent rares, les éléments disponibles montrent clairement qu’Haïti n’échappe pas à une tendance observée dans le monde entier : le foyer et la collectivité sont les lieux où les femmes et les filles risquent le plus d’être victimes de violences sexuelles.
La violence contre les femmes et les filles touche toutes les couches de la société.
 
Nous pensons que si la violence sexiste, la discrimination et le harcèlement sexuel au travail sont éradiqués dans notre pays, les femmes seront plus facilement habilitées à participer à des processus de prise de décision de haut niveau ; ce qui entraînera une plus grande égalité entre les sexes et l'amélioration du bien-être, de la croissance économique et de la démocratie en Haïti. Nous pensons que la violence basée sur le genre est une préoccupation majeure au respect de droits des femmes. IDEH s'intéresse particulièrement au Harcèlement sexuel, nous le considérons comme un des freins majeurs à la participation des femmes. Nous croyons que combattre le harcèlement sexuel, c'est offrir aux femmes les moyens de saisir les opportunités qui leur reviennent de droit sans avoir à marchander ou payer un quelconque tribut sexuel.  
 
 
ENJEUX
Les conséquences de la violence sexuelle notamment sur la santé des filles sont profondes et durables. Outre les blessures physiques immédiates, il arrive que les victimes soient confrontées à des grossesses non désirées ; des infections sexuellement transmissibles, dont le HIV ; ou encore à des problèmes psychologiques, comme un stress post-traumatique, de l’anxiété ou une dépression. Tout cela peut avoir de graves effets sur des filles. Chez les mineures, par exemple, les grossesses non désirées peuvent avoir un impact beaucoup plus important que chez les femmes adultes car il y a un risque de mortalité maternelle et périnatale plus important pour les jeunes filles. Dans le contexte particulier d’Haïti, une grossesse peut également mener à une interruption de la scolarité pour certaines filles ou à une exclusion permanente de leur établissement scolaire.
  • Selon l´enquête EMMUS V-2012, en Haïti, 28% des femmes de 15 à 49 ont subi des violences physiques depuis l´âge de 15 ans et 13% a été victime de violence sexuelle à n´importe quel moment de sa vie.
  • En novembre 2016, à l´occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a indiqué que "Une(1) femme sur quatre (4) est affectée par la violence basée sur le genre en Haïti".
  • Selon un décompte de la Solidarite Fanm Ayisyèn (SOFA) présenté le 24 novembre 2017, sept cent quatre-vingt-deux (782) femmes et filles ont été victimes de viols, dans l’Ouest et la Grande-Anse, pour la période allant de janvier 2016 à octobre 2017 dont cent-quarante (140) cas de viols dans l’Ouest et trente-et-un (31) autres cas dans la Grande-Anse concernent des mineures.
OBJECTIFS :
  • Faire en sorte que des mesures et programmes de prévention de la violence sexuelle
soient introduits au niveau national et local.
  • Veiller à ce que les autorités judiciaires soient suffisamment formées à la teneur des dispositions et aux modalités d'application des traités internationaux et régionaux relatifs aux droits humains qui sont légalement contraignants en Haïti et ont force de loi dans le système judiciaire haïtien.
  • Élaborer des matériels éducatifs visant à dénoncer la discrimination et à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles.
APPROCHE D ‘NTERVENTION
  1. Le renforcement de pouvoir des femmes se fait à travers des activités de renforcement de capacité comme par exemple des clubs de lecture, des clubs de débat, des formations et un accompagnement psychosocial.
  2. L’idéologie féministe et notre approche des droits humains sont les principales méthodes que nous utilisons.
  3. Le plaidoyer pour sensibiliser et orienter les décisions dans divers secteurs comme le parlement Haïtien, la justice et le secteur des droits des femmes.
 
  1. La recherche; Presque chacune de nos actions comporte cette dimension. Les recherches sont réalisées dans le but de mieux comprendre la problématique que nous attaquons, d’avoir un outil de plaidoyer et de renforcer les capacités de nos partenaires.
NOS ACTIONS SUR CE CHANTIER
  1. 2013 : Analyse du cadre juridique et institutionnel et des procédures en place en Haïti et au niveau international.
  2. 2014 : Enquête sur le phénomène du harcèlement sexuel dans les espaces de Port-au-Prince comme dans la région des Palmes, à Jacmel.
  3. 2015 : Une enquête sur le harcèlement sexuel dans vingt (20) établissements scolaires du département du Sud-Est répartis sur les cinq (5) communes suivantes: Jacmel, Bainet, La Vallée, Cayes-Jacmel, Marigot.
  4. 2015 : Appel à l’action contre le Harcèlement Sexuel et organisation de débats publics avec les décideurs.
  5. Formation sur le Genre, Violence Basée sur le Genre (VBG).
  6. Sensibilisation des institutions de protection, de justice et de santé sur le VBG
  7. Prévention contre la violence basée sur le Genre avec la méthodologie SASA.
  8. 2016: Analyse de situation sur les violences basées sur le genre et l'accès aux soins de santé, aux services de protection et à la justice contre les femmes et les filles à minorité sexuelle (LBTI).
 RESSOURCES
  1. Sa nou dwe konnen sou TIZONNAY
  2. Toolkit SEXTORTION
  3. Appel à l’action contre le Harcèlement sexuel
  4. Rapport d’étude sur le harcèlement sexuel dans les milieux de travail (secteur public et privé)
  5. Rapport d’étude sur le harcèlement sexuel dans le milieu scolaire (Jacmel).
  6. Manuel de formation sur le Genre, VBG et le Harcèlement Sexuel.
  7. L'analyse de situation sur les violences basées sur le genre pour la communauté LBTI
 NOS PARTENAIRES:
  • SOFA
  • HAI
  • CHAIFEJ
  • FANM DESIDE
  • ESPOIR DES FEMMES HAITIENNES
  • GASECHS
  • REFOJ
  • MEDIAS
 

Santé


Sante
« L'accès
à la santé est un droit fondamental qui doit être garanti à toutes les femmes sans discrimination ».
 
POURQUOI  CE CHAMP D’ACTION?
L’accès des femmes aux services de santé se révèle être un droit fondamental passé sous silence en Haïti. Le but principal que vise IDEH à travers le champ d’action « Santé » est de lutter pour que le droit d’accès à la santé soit garanti à toutes les femmes sans discrimination. A cet effet, IDEH met en action une stratégie concentrée sur la Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) car nous considérons que celle-ci représente des freins majeurs à la jouissance de ces droits. Pour mieux atteindre cet objectif, IDEH est membre du Collectif en Droit à la Santé Sexuelle et Reproductive (CDSSR).
Aussi, IDEH se propose-t-elle de travailler sur ce chantier afin de faire en sorte que toutes les femmes puissent jouir du droit à la santé.
ENJEUX :
Selon l’enquête sur les soins obstétricaux néonataux d’urgence réalisée par MSPP et UNFPA en 2009 :
  • Taux de mortalité maternelle : 529 cas de décès pour 100 000 cas de naissance (Haïti a présenté le taux de mortalité le plus élevé de la Caraïbe).
Avec 25% des naissances non désirées.
  • 71% des naissances non planifiées chez les jeunes de moins de 20 ans.
  • Taux de satisfaction en contraception: 44% pour les femmes de 15 à 49 ans vivant en union et 36% chez les femmes hors union mais sexuellement actives.
  • 1/3 des décès maternels dans les structures de soins de santé publique est dû à des complications après avortement.
Au moment de l’EMMUS VI (Enquête mortalité, morbidité et utilisation des services), 8% des adolescentes en Haïti étaient déjà mères et 2 % étaient enceintes.
En 2017, Médecins du Monde France (MdM France) a indiqué que malgré les progrès significatifs qu’a réalisés Haïti en matière de santé sexuelle et reproductive au cours des dernières années, le taux de de mortalité maternelle et le taux de de mortalité maternelle hospitalière qu’a présentés Haïti sont restés bien supérieurs à ceux enregistrés pour l’Amérique Latine et pour la Caraïbes. Une situation que l’institution explique notamment par la faiblesse de 3 indicateurs:
  • les besoins non satisfaits de planification familiale, qui concernent 38% des femmes de 15 à 49 ans, en union,
  • la réalisation au cours de la grossesse des quatre visites de soins prénatals (CPN) recommandées, qui concerne 67% des femmes en 2017.
  • l’accouchement institutionnel ou avec un personnel qualifié à l’accouchement, qui concerne 47% des femmes en 2017.
MDM France ajoute que « L’éloignement géographique, le coût des soins, une mauvaise qualité d’accueil et de services, et les disfonctionnements structurels du système de santé sont autant de facteurs qui incitent les femmes, en particulier en milieu rural, à privilégier encore les accouchements à domicile, réalisé par les accoucheurs et accoucheuses traditionnelles, pouvant difficilement faire face à des complications obstétricales ».
 
OBJECTIFS :
  • Défendre et promouvoir ensemble de manière efficace le droit des femmes de décider librement sur toutes les questions ayant trait à la santé sexuelle et reproductive dans le pays.
  • Promouvoir les droits à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) dans des secteurs spécifiques tels que: le secteur Handicap, le secteur religieux et dans le milieu scolaire.
  • Porter les décideurs à adopter des politiques en matière du droit à la santé des femmes et des dispositions législatives en faveur un accès universel à des services de santé sexuelle et générique.
 APPROCHE D‘iNTERVENTION
  • Le renforcement de pouvoir des femmes se fait à travers des activités de renforcement de capacité  comme par exemple des clubs de lecture, des clubs de débat, des formations et un accompagnement psychosocial. 
  • L’idéologie féministe et notre approche des droits humains sont les principales méthodes que nous utilisons.
  • Le plaidoyer pour sensibiliser et orienter les décisions dans divers secteurs comme le parlement Haïtien, le secteur des droits des femmes et le secteur handicap.
  • La recherche; Presque chacune de nos actions comporte cette dimension. Les recherches sont réalisées dans le but de mieux comprendre la problématique que nous attaquons, d’avoir un outil de plaidoyer et de renforcer les capacités de nos partenaires. 
 
NOS ACTIONS SUR CE CHANTIER
  • Promotion de la santé sexuelle et reproductive chez les femmes en situation de Handicap.
  • Formation des agent.e.s communautaires sur la santé sexuelle et reproductive.
  • Plaidoyer sur la Dépénalisation de l’avortement.
  • Plaidoyer pour la prise en compte des femmes en situation de Handicap et des LBTI pour l’accès aux services de santé spécifiques.
  • Adhésion au Collectif pour les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (CDSSR).
  • Séances d’éducation sexuelle dans les Ecoles.
  • Clinique Mobile sur les maladies sexo-spécifiques des femmes.
RESSOURCES
  • Déclaration du 28 septembre 2014
  • Recommandation au Sénat de la République d’Haïti (Janvier 2015)
  • Rapport d’étude sur l’avortement en Haïti « LE SECRET QUI NOUS TUE »
  • Documentaire sur le rapport de l’étude « LE SECRET QUI NOUS TUE »
  • Module de formation sur les droits sexuels et reproductifs.
NOS  PARTENAIRES
  • SOFA
  • IPPF
  • HAI
  • FOSREF
  • PROFAMIL
  • CPFO
  •  CBM
  • AFAS
  • MDM
  • MEDIAALTERNATIF
 
 

NOS TEMOIGNAGES


Les femmes nous font part de leurs témoignages suite à nos réalisations ! Nous les remercions d'avoir eu la gentillesse de nous permettre de publier ce retour d’expérience.

Vous voulez nous aider à reduire les inegalités de genre en Haiti.